Liana d'Aumont

Fiche de Compagnie

Renommée et Réputation :

• Renommée : 25
  
• Réputation :
  
  • Maison d'Aumont : 100 (c'est moi ...)
    
  • Loyalistes Aumontois : 10
    

Ressources :

• Or : 70 Danegelds (Richesse personnelle de Liana)
  - Deux Capitaines (ici héros) : 5 000 Danegelds
  - Seyanor : 3560 Danegelds
  - Armes et armures Liana : 275 Danegelds
  - Armes et armures Godfric : 490 Danegelds
  - Armes et armures Lyrio : 290 Danegelds
  - Vivres : 150 Danegelds
  - Outils : 50 Danegelds
  - Munitions : 15 Danegelds
  - Fournitures médicales : 100 Danegelds
  
• Vivres :
  
  • Pain : 50 points (50 Danegelds)
    
  • Fruits : 25 Points (100 Danegelds)
    
• Outils : 10 unités (50 Danegelds)
  
• Munitions : 5 unités (15 Danegelds)
  
• Fournitures médicales : 10 unités (100 Danegelds)
  

• Moral de la compagnie :
  
  • Base : 50
    
  • Bonus Liana : 16
    
  • Bonus Godfric : 16
    
  • Bonus Lyrio : 16
    
  • Bonus Nourriture : 14
    
  • Effectifs : -3
    

Compétences :

• Survie (SAG) : 1D
  
• Détection (SAG) : 1D
  
• Perception auditive (SAG) : 1D
  
• Déplacement silencieux (DEX) : 1D
  
• Natation (FOR) : 1D
  

Fils bâtard de la maison d'Aunudun, Godfric est un jeune homme âgé d'un peu moins de vingt ans à l'heure actuelle. Il n'a certes pas connu beaucoup de grandes batailles, ni œuvré à de nombreux exploits. Et de biens des manières, c'est un jeune garçon tout à fait ordinaire. Fils du Seigneur d'Aunudun et d'une bergère des environs du village, Godfric a toujours vécu sous la protection de son père, dans la demeure de sa mère. Au courant de son ascendance noble dès son plus jeune âge, il a néanmoins également dû subir les quolibets et les moqueries de ses deux frères dès sa plus tendre enfance, ce qui le conduisit très vite à vouloir s'exercer à l'épée et à savoir se battre aussi bien qu'eux, juste histoire de leur coller une petite rouste le moment venu. Ainsi, il apprit, dès ses six ans, à tenir une lame, et à se battre avec, notamment grâce à l'aide d'un vieux mercenaire Valois en retraite venu habité dans la bicoque voisine de celle de sa mère. Cette dernière veilla en outre à lui apprendre à lire et à écrire.

Godfric grandit donc comme un jeune berger, se livrant de temps à autres à quelques exercices de combat à l'épée. Il fut choyé par sa mère, qui l'encourageait dans ses efforts, car elle jugeait qu'il était au moins aussi noble que les fils de son amant, et qu'il avait donc autant de prétentions qu'eux à l'héritage de son père. De la même manière, ce dernier avait beaucoup de tendresse pour le garçon. En effet, intrépide, courageux, intelligent et rusé, Godfric avait des qualités qui, immanquablement, finirait par le faire remarquer à la cour du Duc Louis Maximilien, son seigneur. A l'inverse de ses frères, plus orgueilleux, sûrs de leur stature et de leur qualité, mais non moins courageux, Godfric recherchait toujours à prouver sa valeur. En effet, il apprit à lire avec les romans de Chrétiens de Troyes, et les contes du Roi Arthur. Ses héros étaient Lancelot, Perceval, Gauvain, Yvain et Galaad, et Godfric se voyait donc comme un chevalier errant. Aussi, lorsque son père apprit qu'il s'exerçait en secret avec un bâton, il fit offrir une belle épée, finement ouvragée à son bâtard pour ses dix ans, et engagea le vieux mercenaire qui lui servait de voisin comme son maître d'arme.

A dix ans, Godfric tira un trait sur les tâches de berger. Il apprit à se battre. Fin bretteur et spadassin hors pair, son maître d'arme ne lui apprit cependant que les rudiments des autres armes, comprenant vite que Godfric serait bien plus doué avec une épée entre les mains. Il ne serait jamais chevalier. Mais ferait sans doute un excellent capitaine plus tard.

A ses seize ans, le seigneur d'Aunudun lui rendit visite pour lui offrir une cuirasse d'excellente facture, et lui apprit que le Duc d'Aumont recrutait de nouveaux sergents d'armes pour défendre sa forteresse alors que la guerre faisait rage. Godfric intégra la garnison d'Aumont. Et c'est là qu'il rencontra la petite Liana, alors âgée de douze ans. Elle s'exerçait souvent dans la cours sous les moqueries et les quolibets discrets, mais néanmoins bienveillants des hommes de la garnison (ni Alfric, ni Louis Maximilien n'aurait toléré que l'on manque de respect à la future duchesse). Godfric, un peu naïf, comprit tout de travers et jugea que ses collègues manquaient de respect à leur dame. Il provoqua une bagarre, perdit, et fut roué de coup. En prime, il reçut le fouet. Partant de là, les chances de voir le jeune sergent devenir un jour un soldat modèle s'évaporèrent. Le tempérament rebelle et farceur du bonhomme refit surface. Et Godfric devint sans aucun doute l'un des soldats les plus indiscipliné, les plus irrespectueux, insolent, irrévérencieux, et grande gueule que la garnison ai jamais connue.

Il écopa donc des tâches qui lui revenaient de droit puisqu'il insultait copieusement ses camarades et ses officiers, et ne manquait pas de provoquer une bagarre dès que l'occasion se présentait. Son père coupa les ponts avec lui plusieurs mois durant, jugeant qu'il allait présenter sa famille sous un très mauvais jour, jusqu'à ce qu'Alfric lui-même ne remarque que le jeune homme était aussi un fin bretteur, et ne lui propose d'intégrer la garde ducale. Godfric accepta, car, alors qu'il obtenait une réputation de rebelle insolent, il suivait aussi du coin de l’œil les progrès de la jeune Liana. Et elle lui tapa dans l'oeil bien comme il faut.

Pendant le siège d'Aumont Godfric fut de ceux qui parvinrent à s'échapper, et à escorter la duchesse en sécurité. Ou presque. Seul survivant sur la Granrive, il fut retrouvé et soigné par Liana après qu'une mauvaise chute l'ai privé de sa capacité à marcher droit pour un temps. Il lui jura de la protéger et de la conduire en sécurité. Ainsi, Godfric devînt le garde du corps le plus fidèle et le plus solide sur lequel pouvait compter l'enfant.




Compétences :

• Déplacement silencieux (DEX) : 1D
  
• Discrétion (DEX) : 1D
  
• Acrobatie (DEX) : 1D
  

Lyrio est originaire du lointain Empire Palhénien, au Sud. Née dans les montagnes du massif androvin, prêt de Civitas Custodiam, il est le fils d'un Centurion de la Légion Palhénienne, et le cadet d'une fratrie nombreuse composé de trois frères et deux sœurs. Seule Maureen, sa cadette de quelques années, est plus jeune que lui dans toute la famille. Et naturellement, étant le dernier née de la maisonnée, c'est aussi à lui que revint la charge de faire ses preuves. Alors que ses frères se préparaient déjà à un futur glorieux, que son aînée Ysolda se préparaient à faire une bonne épouse, Lyrio et Maureen devinrent vite les deux vilains petits canards de la maison, et se construisirent assez largement en opposition avec leurs parents.

Aussi, lorsqu'à son quatorzième anniversaire, Maureen fut mariée à un homme ayant vingt ans de plus qu'elle, Lyrio vit rouge. Et si cet avancement aurait offert de bonnes places dans l'aristocratie impériale à ses deux frères, lui n'en voyait pas moins aucun avantage. A l'occasion d'une soirée un peu trop arrosée avec le futur époux, et après que ce dernier ai eut des propos quelques peu déplacés à l'encontre de sa promise, Lyrio le poignarda, puis s'enfuit de la maison. Poursuivit par la garde de sa famille et les héritiers de son beau frère, par ses propres frères et par la garde civique, il partit offrir son épée à qui la voulait sur le pourtour de la Baie de Dioclaire, et se fit un nom comme Spadassin. A son dix septième anniversaire, il fut engagé par la Compagnie Blanche à Vagthaven et rejoignit l'Ost de la Reine de Noémie comme spadassin.

Il fit la plupart des campagnes du parti de la Reine. Il combattit notamment dans le Guevran, en Antanarie, et participa à la bataille du Val d'Ibren ou les armées du Duc furent défaites. Laissé pour mort dans la boue au lendemain du champ de bataille, il fut recueillit par une famille de paysans locaux, et passa plus de trois semaines en convalescence à se remettre de ses blessures. Il les paya en espèce sonnantes et trébuchantes et se remit ensuite sur les routes. Désormais sans but, il noie son ennui, sa douleur, sa haine et son chagrin dans une choppe de bière, à l'Auberge du Tourbeval à Gaucelin lorsque nous le retrouvons ...