Aux portes de tous les possibles !

Verval ! C'était la deuxième fois que j'entrais dans la ville, la première fois j'étais encore une jeune recrue au sein d'un groupe de quelques mercenaires et combattais aux yeux de la Reine. Mais les temps ont changeaient, et aujourd'hui c'est seul que mes pieds foulaient l'enceinte de la ville. La Caravane que j'avais accompagné m'avait conseiller la cité afin d'enrôler de futures compagnons, le tournoi et l'atmosphère belliqueuse favorisant les rencontres.

Je m'engageais dans les ruelles étroites afin d'y découvrir l'auberge qui me servirait de quartier général a mes recherches et ne mis heureusement pas longtemps à la trouver. Celle-ci ce nommait "l'Auberge de la Vieille-Chapelle" en l'honneur d'une chapelle délabré qui lui faisait face dans l'enceinte d'une petite place où les femmes de toutes âges venaient abreuvant alors leurs foyers à la fontaine trônant.

J'entrais en son sein, l'auberge était comme souvent bien plus propre à l'extérieur à l'intérieur, ici les hommes saouls s'adonnaient à des chansons paillardes en fixant du regard les formes des jeunes serveuses tandis que valdinguaient à tous vas les bières et l'hydromel. Je m'avançais au comptoir saluant sur la route le tavernier qui servaient à une bande de vieux leurs repas. Une fois sa tâche finit, il revint vers moi.

"Bienvenue dans mon auberge, Halfelin !", me dit-il avec un grand sourire puis reprit "Puis-je vous servir quelque chose ?"

"Une demi-choppe, je vous prie", lui dis-je d'un ton respectueux, j'en profitais pour récupérer l'assise de deux clients qui venaient de partir.

La demi-choppe ne tarda pas, et malgré le goût relativement médiocre d'une bière coupait deux à trois fois à l'eau je la buvais assez rapidement tout en replaçant un Danegeld pour faire comprendre au tavernier de m'en resservir une deuxième.

La nuit tombait, et les hommes craignant les plus vils d'entre-eux ne tardèrent pas et la taverne se vidait alors des occupants d'un repas, le calme revint. Le tavernier allait débarrasser les derniers verres au comptoir quand il m'entendis déposer au son tintant 5 Danegeld sur celui-ci.

"Avez-vous encore soif ?", me dit-il d'un air questionnant.

"J'ai entendu dire que depuis la fin de la guerre civile les mercenaires pullulent dans la région, je suis à la recherche de compagnon, avez-vous ouïe d'un groupe d'hommes d'armes recherchant une compagnie ?", lui demandais-je fixant alors ces yeux.

La "Vieille Chapelle" était probablement l'un des endroits les plus mal famé de Verval. Située aux portes du ghetto elfe, l'établissement n'avait rien de recommandable, et l'essentiel des bonnes gens de la ville préféraient donc fuir cet endroit aussi mal famé que sale. Le propriétaire, un elfe bien bâti, pour ceux de sa race tout du moins, était connu pour tremper dans toute sorte d'affaires louches, souvent avec des bandits de grands chemin, ou avec des petites frappes du ghetto. Il dévisagea longuement la demi-portion en face de lui, saisit la pièce, et mordit dedans, comme pour s'assurer qu'elle n'était pas fausse.

Tavernier : Tu cherches du travail hein ... T'as pas de chance petit homme. Moi j'ai rien à te proposer. Rien qui convienne à un benet en armure et armé d'un aussi gros tranchoir en tout cas. compléta-t-il en pointant l'épée dans le dos du halfling. Mais j'ai ouïe que l'capitaine Venuccio Breldi, de Praamos, cherche à reconstituer la compagnie blanche, après la branlée qu'elle s'est prise au Val d'Ibren. Si tu penses pouvoir rejoindre leurs landsknecht, tu d'vrais r'tourner vers la ville haute, à l'estaminet d'la Porte-aux-mouettes. I'paraît qu'c'est la bas qu'ils crèchent.

Il fourra la pièce dans sa poche, non sans un regard vers la ceinture du semi-homme, ou se trouvait sa bourse encore bien rebondie.

Tavernier : Après ... Si t'as pas peur des travaux un peu moins ... Classiques ... J'ai p'têt quelques menus travaux à t'confier qui t'f'ront rentrer dans les bonnes grâces de certaines personnalités d'influence ici à Verval ...

Je piochais dans ma bourse de quoi récompenser ces paroles et déposait 10 danegelds au creux de sa main, puis reposant le siège emprunté je me dirigeais vers la sortie.

"L' Estaminet de la Porte-aux-mouettes donc...", lui dis-je.

Le couvre-feu n'allait pas tarder à retentir, n'ayant nul part où dormir je m'avançais vers la Chapelle miteuse espérant obtenir le droit d'y dormir pour la nuit, alors que je me situais sur le palier d'une lourde porte je tapa plusieurs fois espérant le maître des lieux m'entendre. La porte ne tarda pas à s’entrouvrir, dévoilant le visage d'un vieille homme barbue.

"Que puis-je ?" me dit-il.

"Mon nom est Baldmar, humble serviteur du seigneur je n'ai nul lieux où dormir et il commence à se faire tard. Pourrais-je dormir dans un coin de cette chapelle ?"  lui dis-je.

Il hésita quelques secondes avant d'ouvrir la porte pour me laissait entrer dans la pièce illuminé par les quelques cierges posaient au sein de l'autel divin, en remerciant mon hôte je préparais mon couchage sur un banc fixait au coin du bâtiment retirant mon arme et la couvrant d'un draps pour éviter de nuire à la sacralité du lieu. Épuisé du voyage je ne mis que quelques minutes à m'endormir.

L' aube pointait son nez et alors que mon hôte m'invitait en me réveillant à reprendre ma route, je le remerciais d'un signe de la tête et en remballant mon équipement je sortais passant par une arrière porte donnant sur un jardinet là où trônait une étrange tombe qui devait certainement dater d'avant la construction de l'édifice.

De par et d'autres la ville s'éveillait les commerçant ouvrait à tout vas dans les ruelles qui remontaient la haute-ville et ainsi en questionnant ces braves hommes je me guidais en direction de la taverne mentionnait par l'Elfe. La Porte-aux-mouettes ne tarda par à apparaître à ma vue, les étroites ruelles de la basse ville avaient été troquées par de larges espaces dégagées où marchands, bourgeois et petits nobles fourmillaient les uns accoudaient sur les balcons, les autres dans les vastes commerce tandis que parlait affaire les marchands à la terrasse d'une immense et magnifique taverne.

"Alors nous y sommes !" murmurais-je

Alors que j'entrais un homme me fit signe de déposer mes affaires dans un vestiaire et c'est avec inquiétude que je lui tendis alors ma cuirasse et mon épée, puis il m'invita à une table avant de coller subtilement sa bouche à mon oreille.

"Quel est la raison de votre présence? Vous ne sembliez pas être apprêté pour boire un verre en terrasse..." me murmura t'il à l'oreille.

"J'ai entendu dire qu'un homme du nom de Venuccio Breldi loge au sein de votre établissement, serait-il possible de le contacter ?" lui dis-je tout en glissant 25 danegelds dans la poche.

La date actuelle passe donc au 9 Octobre 1225.

Aubergiste : Ah ! Ce n'est que ça. Envie de louer votre épée dans quelque jeu de main vous aussi ? Répondit l'Aubergiste en encaissant les vingt cinq pièces d'argent avec un grand sourire. Vous m'avez l'air bien bâti, et vous avez, certes, le physique de l'emploi. Mais je doute que les semi-hommes aient vraiment leur place sur un champ de bataille ... Enfin ... A vous de voir si vous entendez risquer votre carcasse dans les querelles des Rois c'est bien votre problème après tout. Messire Venuccio est sorti ce matin. Sans doute pour faire je ne sais quelle course en ville. Il me doit une copieuse ardoise d'ailleurs, j'ose espérer qu'il est parti récupérer quelque paiement. Parce que je ne vais continuer longtemps à héberger ses gars gratuitement ici moi ...

L'Aubergiste, un bonhomme rondouillard et affable, retourna derrière son comptoir et entreprit de nettoyer ses chopines. Il invita l'Halfling à s'installer à l'une des tables des environs et lui annonça :

Aubergiste : Attendez le donc ici ! Je parie que vous n'avez même pas déjeuner correctement. Je peux vous proposer quelques galettes au miel, un verre de lait de chèvre, un peu de lard et une omelette si vous voulez. Ma femme prépare la soupe, et j'ai également un tonneau de bon vin de table à la cave. Je ferrai savoir à messire Venuccio que vous avez demander à le voir dès qu'il se présentera ici.

Je m'asseyais à une table, face à moi trônait les immenses fenêtres de la taverne offrant une ambiance des plus lumineuses, là j'assistais au plus proche au défilé des hommes occupés. L'aubergiste me déposa les victuailles promis et je découvrais une nourriture extrêmement raffinée dont l'odeur chatouillé mes sens comme pour me prévenir de l'incroyable goût des mets que j'avais face à moi et ceux-ci ne me trompèrent pas. Chaque bouchée, chaque gorgée étaient encore plus esquisse et me rappelais les repas prient dans les grandes salles du palais familiale. Le repas terminé, je demandais un garçon lui faisant signe de débarrasser la table en attente de la venue de mon invité.

J'attendais deux bonnes heures, regardant à l'horizon quand le bruit de pas de trois hommes vint briser mon attente.

"Je suis Venuccio Breldi de Praamos, et ses deux hommes sont mes compagnons d'armes, on m'a dit que vous nous cherchiez" me dit-il intriguait.

C'était  un homme de grande taille, bien habillé et qui faisait assurément attention à son apparence : une barbe châtain bien taillé comme sa moustache des cheveux courts rasaient avec perfection et un regard comme nul autre te fixant tel un aigle.


"Praamos, nous venons donc du même pays !" lui dis-je dans notre langue natale en souriant, "Je suis Baldmar d'Argos, j'ai ouïe dire que vous souhaitez remettre sur pied la Compagnie Blanche , mais qu'au dire de l'aubergiste les soldes peinent à tomber" dis-je le regardant avec insistance. Puis repris "Il se trouve que de bonnes augures je recherche des compagnons pour m'accompagner dans mes aventures."

Grand bonhomme entre deux âges, Venuccio était un type large d'épaule, aux cheveux poivre et sel. Une longue balafre lui traversait la figure de part en part, et il lui manquait un bout d'oreille droite. Ses deux yeux, noirs comme le jais, semblaient cependant briller d'une lueur de témérité vive, et il portait un grand soin à son bouc et à sa moustache, finement soignée et peignée, laquelle cachait en partie sa cicatrice. Si le bonhomme était plutôt bien habillé, ses vêtements, plusieurs fois reprisés et raccommodés, témoignaient néanmoins d'un certain dénuement. Il portait une dague à son côté, et la bourse, à sa ceinture, paraissait relativement vide ...

Venuccio Breldi : Oh ! C'est mon jour de chance alors. Il se trouve que je dirige une petite compagnie de cinq soldats vétérans, relativement capables et entraînés, qui ont connu la fin de la guerre au sein de la compagnie blanche. Et que nous sommes sans le sous. Pour 12 Ducats de prime initiale et 1 Ducat par homme de solde hebdomadaire, moi et mes compagnons vous accompagnerons et remporteront vos batailles pour vous. En revanche, nous n'avons plus beaucoup de matériel, et plus beaucoup d'argent non plus. Nous pouvons fournir les épées, mais ce sera à vous de trouver les armures ...

[Escouade de 6 Mercenaires disponible au recrutement. Niveau Soldat (2).
Aptitudes spéciales de l'unité : Dizainier, Armes Spéciales. Une au choix du joueur.
Équipement de départ : Épées à deux mains (x6 => Dizainier x1, Base x1, Armes spéciales x4).
Coût au recrutement : 120 Danegelds.
Solde Hebdomadaire totale (toute l'escouade) : 60 Danegelds.]

De sa main, je plaçais sur la table devant eux une bourse, puis comptant un, deux, trois jusqu'à obtenir le total de 12 ducat.

"120 Danegelds, soyez prêt pour dans deux jours !" lui dis-je en quittant la salle.

Deux jours passèrent, et comme promis les six homme m'attendaient au pied de la Taverne, l'homme qui me secondait transportait à l'aide de mules l'équipement nécessaire au groupe d'homme : deux pavois, quatre arbalètes à cranequins, quatre épée longue, deux cottes de plates et quatre jaques matelassées.

Achat:

"Nous allons où, commandant ?", me fit un des hommes.

Je le regardais souriant, "Vers la gloire" lui dis-je en soulevant le lourds sac qui serait miens. Puis d'un premier pas j'empruntais les chemins descendants vers les portes de la Cité accompagnait cette fois de six homme fermant la marche.